École d’ostéopathie

John-Martin LITTLEJOHN va créer la première école d’ostéopathie en Europe. D’origine écossaise, il reçoit une formation universitaire dans les domaines de la théologie, des lettres et de la médecine. Il émigre aux USA en 1892 et y termine ses études de médecine.

Ensuite, il vient consulter A. T. Still à Kirksville en 1892 pour des problèmes de santé chroniques. Il est tellement émerveillé par le concept et la technique ostéopathiques, qu’il décide de devenir ostéopathe. Puis, il suit la formation au collège de Kirksville, tout en y donnant des cours de physiologie. Passionné de science, il se heurte bientôt à Still, que les expériences douloureuses passées avec la médecine de son temps rend très réticent à intégrer les progrès de la médecine scientifique naissante. En 1913, il rentre en Europe et s’installe en Angleterre, projetant d’y créer une école d’ostéopathie. Mais à cause de la Première Guerre Mondiale, ce projet ne prend forme qu’en 1917, avec la création de la British School of Osteopathy (BSO). Cette école est l’origine de tout un courant ostéopathique européen.

John Littlejohn a poursuivi l’œuvre de Still, utilisant les éléments apportés par le développement des sciences de base de la santé et de la médecine scientifique. Il a beaucoup insisté sur la relation de l’organisme vivant avec son milieu, affirmant que la santé est la conséquence de l’harmonie de cette relation.

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Histoire ostéopathie


Depuis, beaucoup de praticiens tels que Harold MAGOUN, Viola FRYMANN, John UPLUEDGER et d’autres, ont continué les travaux de ces grands hommes, pour faire progresser cet art thérapeutique et essayer de comprendre les mécanismes si complexes qui régissent les lois de la vie et du bien-être.

Histoire de l’ostéopathie

L’ostéopathie est née aux États-Unis d’Amérique en 1874, grâce à Andrew Taylor STILL (1828-1917). Il est le fils d’un pasteur méthodiste pratiquant la médecine au Kansas au temps des pionniers. Il s’initie à la médecine en suivant les traces de son père et s’aperçoit qu’elle consiste, à cette époque, essentiellement en l’absorption d’alcool, de morphine et en l’exécution de chirurgie sommaire, le plus souvent mortelle. Aussi, il s’occupe de la santé des indiens Schawnees, et apprend l’anatomie et la physiologie en disséquant leurs cadavres qui n’avaient pas de valeur à leurs yeux.

Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), il se perfectionne en devenant chirurgien des armées, ce qui va lui permettre d’approfondir ses connaissances « acquises sur le cadavre » par une « anatomie sur le vivant ». En 1865, une épidémie de méningite provoque la mort de quatre membres de sa famille dont trois de ses enfants. Il est profondément affecté par l’impuissance de la médecine de l’époque pour soigner sa famille et commence à réfléchir à une autre manière de soigner. 

Techniques non invasives

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Ensuite, en 1874, il guérit un petit garçon d’une dysenterie lors d’une grande épidémie, puis intervient sur dix sept autres cas avec succès. En effet, il n’a jamais eu recours à la médecine traditionnelle de l’époque, mais uniquement avec des techniques manuelles non invasives.

Puis, à partir de cette période, il abandonne l’usage des médicaments et guérit des maladies réputées inguérissables à son époque, ce qui irrite certains de ses contemporains. Il est rejeté par la plupart des membres de sa famille et acquiert une mauvaise réputation dans sa région où on le surnomme le « bone setter » ( le rebouteux ). Fatigué et excédé par l’hostilité de ses pairs, il part habiter dans le Missouri, à Kirksville. Il devient ostéopathe itinérant, sa renommée grandit et dépasse rapidement les frontières du Missouri et du Kansas. En 1892, il fonde le premier collège d’Ostéopathie à KIRKSVILLE. Le mouvement ostéopathique prend alors une importance considérable. En 1896, le Vermont est le premier état à reconnaître l’ostéopathie. Andrew Taylor STILL s’éteint à l’âge de 89 ans, le 12 Décembre 1917.

En 1890, William Garner SUTHERLAND (1873-1954), disciple de STILL, découvre le concept crânien de l’ostéopathie. En observant les différents os formant le crâne, il comprend les emboîtements réciproques entre chaque os, construisant ainsi toute une théorie sur la mobilité et la malléabilité du crâne. Il recherche alors chaque élément anatomique, chaque trou, chaque gouttière, chaque engrenage susceptible d’étayer un raisonnement mécanique sur la mobilité de la boîte crânienne et des troubles liés à sa restriction. Après dix ans de travaux expérimentaux, sur lui-même pour la plupart, et malgré l’indifférence et le scepticisme de ses collègues, il publie «The cranial bowl» (la boule crânienne), ce manuel d’une cinquantaine de pages, (publié sur le site du Journal of the American Osteopathic Association – JAOA), précise l’essentiel de ses recherches.

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