Yoga Pranayama et endométriose

L’endométriose, une maladie très répandue

L’endométriose est une maladie gynécologique qui touche des millions de femmes à travers le monde. Plus de une femme sur dix.


Cette affection très douloureuse se caractérise par la colonisation des différents organes pelviens et abdominaux par des cellules de l’endomètre, la muqueuse utérine. Ces cellules d’endométriose peuvent aller se coller au niveau des trompes de Fallope, des ovaires, de la vessie, du rectum, mais aussi sur l’estomac, les intestins, le côlon, le diaphragme. Dans des cas graves on peut en retrouver sur les poumons ou le cerveau.

Les conséquences de l’endométriose

En fonction de la sévérité des cas les symptômes varient.
Tous les mois les cellules d’endométriose saignent. Ces saignements à distance de l’utérus provoquent des douleurs, des inflammations, et des adhérences entre les organes.

Parmi les symptômes les plus répandus on retrouve :
– des règles douloureuses
des douleurs pelviennes, lombaires et abdominales
Des troubles digestifs: ballonnements, diarrhées ou constipation, crampes abdominales
Des douleurs pendant les rapports sexuels ( dyspareunies ), voire une impossibilité de vie sexuelle
Une fatigue importante lorsque les crises surviennent
Une diminution de la fertilité

La prise en charge de l’endométriose

Le traitement de la maladie tend à améliorer la qualité de vie des patientes atteintes en soulageant les symptômes, en réduisant l’intensité de la douleur et la durée des crises.

Les traitements de l’endométriose dépendent de la sévérité de la maladie et des désirs de la patiente.
On retrouve :

  • les traitements hormonaux : la pilule contraceptive prise en continu permet d’arrêter le cycle. Cet arrêt permet de stopper la dissémination des cellules d’endomètre et donc de limiter les inflammations et les adhérences.
  • La chirurgie : lorsque la fertilité est mise en jeu et / ou que les adhérences entrainent des douleurs invalidantes, on peut en pratiquant une coelioscopie décoller les différents organes et permettre une meilleure vascularisation.
  • L’ostéopathie : cette médecine holistique permet de redonner de la mobilité au bassin et à la colonne vertébrale, mais aussi de redonner une meilleure vascularisation aux organes pelviens et abdominaux. L’ostéopathe en décollant les adhérences limite les douleurs et améliore la qualité de vie.
  • Le pranayama

Yoga Pranayama endométriose

Yoga pranayama et endométriose

Le pranayama , le Yoga de la respiration

Parmi les approches complémentaires on retrouve le pranayama, une technique de respiration ancestrale du Yoga. Cette approche de plus en plus populaire permet d’’atténuer les douleurs et de gérer soi-même les différents symptômes de l’endométriose.

Le Pranayama est une pratique ancienne de contrôle de la respiration. Il fait partie des piliers du Yoga, après le contrôle de la posture ( Asanas ), généralisé sous le terme Yoga.


Cette technique se concentre sur la régularisation consciente du souffle, visant à augmenter la vitalité en équilibrant le « Prana », ou l’énergie vitale, dans le corps.


En effet pour les yogis ce souffle se propage dans le corps entier et dans l’esprit. Son contrôle permet de réduire les tensions, d’apaiser les douleurs, mais aussi de réduire le stress et donc d’apaiser le mental.
Le Pranayama vient après les asanas, et permet d’accéder à l’étape suivante : le contrôle de l’esprit ou la méditation.

Il existe une quantité d’exercices de respiration dans la pratique du Pranayama. Ces différents exercices sont plus ou moins dynamiques.
Les exercices intenses de la pratique respiratoire permettent de mobiliser le diaphragme et de masser les différents organes.


Il faut savoir que les organes sont accrochés les uns aux autres et au péritoine via un système ligamentaire. Contrairement aux ligaments articulaires, les ligaments viscéraux contiennent les nerfs, les artères et les veines. En augmentant la mobilité respiratoire. On vient tirer sur ces ligaments ,ce qui améliore considérablement l’innervation et la vascularisation des organes. On vient aussi décoller les éventuelles adhérences.

Les bienfaits du Pranayama dans la prise en charge de l’endométriose

L’intégration du Pranayama dans la gestion de l’endométriose offre plusieurs avantages pour les femmes atteintes :

  • Gestion du stress et de l’anxiété : en incluant des techniques de respiration profonde et consciente, on aide à calmer le système nerveux, réduisant ainsi le niveau de stress et d’anxiété souvent associé à l’endométriose. En apprenant à contrôler leur souffle, les patientes peuvent apaiser leur esprit et mieux faire face aux défis émotionnels liés à leur condition.
  • Soulagement de la douleur : certains exercices intenses ( respiration du feu ) permettent de détendre le diaphragme ainsi que les différents muscles pelviens, tout en améliorant la détente lombaire. En améliorant aussi la vascularisation on atténue les douleurs abdominales.
  • Équilibre hormonal : en améliorant la mobilité viscérale et la vascularisation, le pranayama peut aussi intervenir dans une régulation de certaines glandes, et donc atténuer les déséquilibres hormonaux à l’origine de l’endométriose
  • Amélioration de la fertilité : Le pranayama à un effet double dans la fertilité : elle réduit le stress et apaise la patiente. Le stress à un impact direct sur le système endocrinien. Sa réduction permet d’améliorer les chances de tomber enceinte. Par ailleurs en améliorant la mobilité des viscères et leur vascularisation , surtout au niveau des ovaires et des trompes de Fallope, on réduit les adhérences qui peuvent bloquer les voies utérines. On limite donc les entraves à une grossesse.
  • Amélioration de la digestion : par les exercices de respiration intense, on vient mobiliser l’estomac, les intestins, le côlon. En tirant sur leurs ligaments respectifs, on améliore leur vascularisation. Ces « auto-massage » du ventre, permettent de limiter les ballonnements et de réduire les crampes digestives fréquentes dans les cas d’endométriose. Cela permet aussi d’agir sur les crises d’alternance de diarrhées et de constipation.
  • Renforcement du bien-être global : en encourageant la connexion entre le corps et le mental, en agissant par soi-même et pour soi-même, et en améliorant significativement une meilleure circulation du sang, le pranayama permet d’augmenter l’énergie, d’avoir un impact positif sur la qualité du sommeil, et d’avoir une attitude plus positive malgré les défis de la maladie.

Pranayama et endométriose , en conclusion

Bien que le pranayama ne puisse pas guérir l’endométriose, il peut jouer un rôle complémentaire important dans le soulagement des symptômes et l’amélioration de la qualité de vie des femmes touchées.


Le pranayama, combiné à d’autres approches médicales appropriées, peut être une ressource précieuse pour les femmes vivant avec l’endométriose, les aidant à mieux gérer leur condition et à retrouver un certain confort au quotidien.


Chloé Arnoux, ostéopathe et praticienne en Pranayama


Certifiée par Yoga Alliance et l’institut De gasquet, Chloé Arnoux enseigne le yoga en consultation. En fonction de chaque patiente, de leur antécédents, mode de vie, et niveau de pratique, elle donne des conseils adaptés à l’endométriose.
Après avoir réalisé sa consultation d’ostéopathie, les conseils en pranayama viennent optimiser les bénéfices. Mais surtout cela permet de rendre les patientes autonomes dans leur prise en charge, et les aident à combattre les douleurs au quotidien.

N’hésitez pas à prendre à rendez vous.

 

 

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