Anxiété, fatigue, stress au quotidien, métabolisme propice, spasmophilie et tétanie peuvent trouver de l’aide dans les soins en ostéopathie.
Spasmophilie et tétanie, aux origines de ces troubles
Ces deux pathologies ne sont pas classifiées comme maladie. Et malheureusement à ce jour aucune définition claire n’en est donné.
Le plus souvent le patient se verra rétorquer comme seul réponse un son malaise : « c’est dans votre tête! ». Bon. Un peu simple. Et surtout peu efficace pour détendre un patient dans le mal être.
Car il peut y a voir en réalité des sources métaboliques aux crises de spasmophilie et aux crises de tétanie.
La plus basique des causes est la carence en Magnésium, cet oligo-élément responsable de la bonne conduction nerveuse auprès des muscles. Manque d’hydratation, sudation excessive, beaucoup de sport, alimentation pas assez riche en oligo-éléments…Voici des causes possibles à la carence en Magnésium qui peut occasionner des spasmes musculaires ainsi que de la fatigue nerveuse.
Ensuite certaines personnes ont un système nerveux qui est facilement plus excitable que d’autres. Ainsi un trop pleins de stimuli sensoriels, occasionneront trop de réponses nerveuses, qui elles conduiront à une grande fatigue. La fatigue elle videra les réserves d’énergies du corps, pouvant entrainer un stress physique, psychique ou métabolique, qui pourra entrainer des crises de spasmophilie ou de tétanie.
Peut-on prévenir la spasmophilie et la tétanie?
Oui!
Tout d’abord en veillant à avoir une alimentation équilibrée et suffisamment riche en magnésium ( cacao, fruits à coques, graines, céréales complètes, fruits de mer et poisson gras ).
Ensuite une hydratation suffisante est nécessaire.
Enfin faire du sport en s’assurant d’une bonne maitrise de son entrainement ( échauffement => travail => étirement ).
Mais le stress de la vie du quotidien et l’hyperexcitabilité nerveuse peuvent quand même aboutir à une crise de spasmophilie ( spasmes musculaires intempestifs ) ou une cris de tétanie ( les muscles se contractent et ne se relâchent pas ).
Le cercle vicieux de la crise de tétanie ou de spasmophilie
Lorsque surviennent les prémices de la crise, généralement le patient est dans un état de grand stress. L’anxiété s’accompagne généralement dans ces cas là par de l’hyperventilation. Le fait de se sentir oppresser entraine l’utilisation prioritaire, et pourtant il ne le faudrait pas, de la respiration accessoire : la respiration thoracique haute. Or c’est la partie des poumons la plus petite. Il y a donc une oxygénation très incomplète. De ce fait, par un mécanisme automatique due aux réactions gazeuses, le corps réclame encore plus d’inspiration. Le patient cherche son air. Et plus il cherche son air par l’inspiration, et plus il va emmagasiner du monoxyde de carbone. Petit à petit son corps s’empoisonne, et en priorité ses muscles. Vidés de leur carburant, l’oxygène, ils se contractent de manière anarchique. Et voilà notre crise de spasmophilie ou de tétanie.
Comment casser la crise?
En tant que spectateur il est peu utile de dire au patient de ce calmer. C’est au contraire assez oppressant lorsqu’il n’est plus possible de se contrôler d’avoir quelqu’un qui vous intime au retour au calme.
La priorité va être calmer le système nerveux ( voir les névralgies intercostales
). Se replier sur soi-même, se pencher en avant ou s’allonger en position foetale est donc une bonne option. Dans cette position, le thorax fait moins d’effort, les muscles intercostaux ont moins de course à faire.
Une fois en position recroquevillé, il faut désintoxiqué le corps. Il est donc primordial de SOUFFLER. Calmement mais entièrement. Sans chercher à reprendre une grande inspiration derrière. Déjà se concentrer sur l’expiration.
Une fois que le corps se sera un peu vidé de son monoxyde de carbone, il pourra se réenrichir en oxygène. Les muscles pourront recouvrir leur faculté de détente normale.
Cela peut s’accompagner de sensation de fourmis dans les extrémités, ou de tête qui tourne. Cela est du au sang oxygéné qui revient rapidement.
Petit à petit la crise se calme et le patient peut commencer à se redresser.
Prise en charge en ostéopathie
Si les crises surviennent de manière chronique, cela peut signifier que le patient souffre d’un stress métabolique ou physique, qui finit par s’agrémenter d’un stress psychique. ( Voir article « cohérence cardiaque et gestion du stress » )
L’ostéopathe, après un interrogatoire complet, et un bilan clinique, pourra établir un protocole de soin adapté au patient.
Il peut en effet s’agir de tensions tissulaires, de blocage du plexus solaire ou encore d’une mauvaise posture prolongée.
Ostéopathe Paris 15, prise en charge de la spasmophilie ou de la tétanie
Chloé Arnoux, ostéopathe spécialisée en posture, à également fait beaucoup de recherches sur les tensions tissulaires via le yoga. Elle traite donc en ostéopathie, en expliquant à chaque patient la cause de ces maux et en lui établissant un protocole de soin ainsi que des exercices à refaire à la maison.
Pas la suite le patient peu venir lors d’un rdv de posture personnalisé pour apprendre à gérer ses crises par des exercices adaptés à son mode de vie.
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